Continuer la méditation avec l'arrivée d'un bébé

3 idées pour continuer à être pleinement présent avec l'arrivée d'un bébé

Est-il possible de continuer de méditer avec un bébé dans la famille ? Cette question, des méditants se la sont posée et y ont répondu. Voici ce qui est proposé :

1) Chercher la méditation ailleurs que sur le coussin  de méditation

Pour Diana Winston, l'arrivée d'un bébé implique de : "mettre plus ou moins en suspens la pratique formelle de la méditation assise pour une dizaine d'années au moins".

Cela ne l'empêche pas de continuer à s'efforcer d'être pleinement présente. Diana écrit ainsi : "La pleine conscience quotidienne avec un bébé - est bien vivante et... peut-être plus profonde que je ne l'aurais jamais imaginée".

Comment fait-elle ? Simplement :

- Diana est pleinement présente lorsqu'elle allaite, ce qui est devenu évident pour elle, car "il n'y a pas grand-chose à faire lorsque vous êtes assises là pour ça".
- Diane est pleinement présente lorsqu'elle observe sa fille : "J'apporte ma conscience dans mon corps et je l'inclus aussi, Je ne me concentre donc pas de façon rigide sur elle, mais je la laisse faire partie d'un champ plus vaste, tout en restant centrée.  
- Diana est pleinement présente lorsqu'elle marche, ce qui peut s'avérer délicat lorsque sa fille se donne pour mission "d'interagir avec tous les chiens croisés"

2) Se souvenir qu'aucun état émotionnel ou physiologique du bébé n'est permanent

Les plus jeunes enfants font l'expérience d'un cycle d'états émotionnels et physiologiques très variés (sommeil, éveil, agitation, rire, pleurs, colères, curiosité intense, etc.).

Ce qui compte est la relation que nous, adultes, avons avec ce cycle. Le jugeons-nous perturbateur ?  

Nancy Bardacke, fondatrice de Mindfulness-Based Childbirth and Parenting invite les parents à se souvenir que : "quel que soit l'état dans lequel se trouve le bébé à un moment donné, il ne s'agit pas d'un état permanent."

Rien dans la vie n'est permanent et un bébé dont les états changent rapidement nous le fait comprendre d'une façon très concrète. Pourquoi ne pas en profiter pour forger en soi cet aspect important de la méditation ?

3) Méditer sur nos vulnérabilités

Continuer de pratiquer avec un bébé peut également être une belle occasion de méditer sur nos vulnérabilités.

Pourquoi ne pas prendre un moment et réfléchir à la vulnérabilité de ce minuscule être et à cette réalité : tous les êtres humains de la planète, y compris nous-mêmes, ont été cet être très fragile.

Quelle partie de nous même est encore fragile, vulnérable ? L'acceptons-nous et y apportons-nous tout le soin et l'attention que l'on apporte naturellement à un enfant ?

Sources : Lions Roar Magazine et New York Times.